A quoi révent les jeunes iraniennes ?

Comme la plupart des iraniennes révent d’épouser un occidental pour quitter le pays, il n’est pas difficille d’entrer en contact avec des iranniennes. Très sourriantes, vous regardant fixement dans les yeux, rien de plus simples que déchanger quelques mots, une adresse mail voire même un numéro de téléphone. Aujourd’hui, j’ai rendez vous avec une étudiante de 21 ans. Le fait de ne pas être accompagné lui pose probléme : « mais on va croire que tu es mon petit ami »… Finalement, elle s’en accomodera…. On s’assoie dans un parc et la conversation durrera deux bonnes heures. Elle parlera de tout, très librement.  Ma lolita se prénome Zohreh. Elle s’avoue pas très courageuse, n’aime pas faire la cuisine, passe 1 heure à se maquiller tous les jours, s’est déjà fait refaire le nez (mais pense à une nouvelle opération), réve de se marier à un homme riche. Elle vit chez ses parents, dort parfois avec sa mére.


Jeunes iraniennes

Son souhait à court terme ? Aller à Dubai pour oter son voile, faire du shopping et se baigner en bikini… « J’ai déjà choisi le bleu comme couleur pour le maillot de bain ? Qu’en penses tu ? » Elle m’intérroge aussi sur le « french kiss » et réve de mariage. Son féminisne ne va pas jusqu’à se choisir elle -même un mari. Ni même de travailler pour s’assumer financièrement. Non, elle veut un mariage traditionnel et être entretenu par son mari.  Choisir un mari parmi les candidats sélectionnés par ses parents. « Choisir moi- même un mari, c’est devoir assumer le risque d’un échec, et donc d’être mise à l’écart de ma famille ». Combien d’enfants ? un ou deux, pas plus…  Régulièrement, le téléphone portable sonne.. C’est sa mére qui prend de ses nouvelles. Au loin, elle repére une patrouille de la police « des moeurs » (c’est la seule fois en 3 semaines que j’en verrai). « Je les déteste » dit elle. 

Tradition et modernisme, indépendance et omniprésence de la famille, telles sont les contradictions de la société iraniennes d’aujourd’hui, si j’en crois le livre d’Armin Arefi.

PS : ne cherchez pas, il n’y a pas de photo de Zhoreh sur ce blog…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *