Catégorie «Voyages»

Escapade à Quy Nhon ! Partie 4, la presqu’ile

L’objectif premier de mon escapade à Quy Nhon était de pouvoir marcher le long de la côte et découvrir les sites et ports de pèche disséminés ici ou la. Car les vues aériennes de cette partie du Vietnam sont à couper le souffle..

Mais il fallait bien me rendre à l’évidence, au vietnam, rien n’est fait pour la marche. Soit les sentiers n’existent pas, soit la côte est privatisée.


L’arrivée sur le site de Nhon Hai, par temps d’orage!

Je commence néanmoins mon escapade par ce qui me semble le plus authentique, le port de Nhon Hai, au sud de la presqu’ile. C’est à environ 1 heure de moto de la ville (il existe aussi des bus publics) et les derniers kilomètres se font sur une 4 voies ! La descente vers le village est impressionnante avec une vue magnifique sur la mer et un gros rocher qui protège le port.

C’est un petit port de pèche et, en cette saison (début octobre), il n’y a aucun touriste. Il n’y a pas de port proprement dit ni de jetée, les bateaux mouillent au large. Les pécheurs utilisent des paniers ronds pour faire les allers et retours.


Une partie du village de pécheurs de Nhon Hai


Ambiance de bretagne!

L’endroit est bucolique, se baigner est très agréable, on peut déguster des banh xeo et boire de la bière locale. Evidemment ici, personne ne parle anglais. Le kilo de langouste est à 1,2 millions, soit 45 euros.


Coquillage et oursins en retour de pèche

Il y a quelques petits hôtels et avoir une chambre face à la mer est magique.


« J’aime ma patrie! » un peu de propagande ne fait pas de mal!

Je voulais aller voir la pointe sud de la presqu’ile. Mais le promoteur Merryland a complètement privatisé cette espace de plus de 200 hectares ! Un resort Marriot devrait sortir de terre un jour, même si le projet global semble au ralenti. Impossible d’aller également au port de Hai Minh comme indiqué dans un article précédent. Le reste du sud de la presqu’ile est une immense zone industrielle en cours de développement.

J’ai tenté ma chance en allant vers le nord. Les collines en hauteur du bord de mer sont riches en panneaux solaires et en éoliennes. L’accès ne semble pas possible.

J’ai tenté ma chance plus au nord, à Nhon Ly. Le village est assez ordinaire, bien que des âmes généreuses aient commencé à peindre et décorer quelques ruelles qui accèdent à la plage. Celle-ci part à gauche et on aimerait bien la suivre sur les 9km de sa longueur. Mais un gardien stoppe le passage dès l’entrée dans la zone du resort FLC Luxury Resort Quy Nhon. Pourtant, cet immense et magnifique resort est … fermé en cette saison. Encore un hôtel fantôme.


Le port de Nhon Ly. Au fond, l’immense resort FLC Quy Nhon

A droite de la plage, on peut grimper sur les rochers.. il y a un semblant de chemin et la vue est superbe. En contrebas, des pécheurs sont installés en pleine mer dans des bateaux ronds très instables.. Bonne chance à eux ! Sur la pointe, la vue est superbe.. enfin on respire!


La côte escarpée au depart de Nhon Ly

Le village est aussi le point de départ des sites de Eo Gio et Ky Co. Encore des sites privatisés et donc payants que je décline. Sur la place de parking au depart de l’attraction d’Eo Gio, il y a un hotel dans le style de Santorin avec un faux moulin à vent en haut.. le Vietnam n’a t il rien à offrir de typique? En revanche, je vous recommande la visite de la pagode juste à coté.

L’arrière du village de Nhon Ly est un vaste chantier mené par FLC. Autour d’un golf, on y construit à la vitesse de tortue des villas qui semblent abandonnées aussitôt construites…

Pour conclure cette expérience, je dirais que la côte est magnifique.. en photos aériennes.. Dommage ! Mais bon, n’étant resté sur place que 2 jours, je reste preneur de conseils sur les éventuels endroits accessibles..


Vue aérienne du site de Nhon Ly et Eo Gio (photo internet)

Escapade à Quy Nhon ! Partie 3, l’ancien séminaire de Lang Song

Voila un bel endroit assez inattendu. Il est en effet rare au Vietnam de voir la promotion touristique pour un établissement catholique.

L’endroit s’appelle « Tiểu chủng viện làng sông », littéralement « petit séminaire du village fluvial ». Les petits séminaires existaient en nombre autrefois au Viêtnam, comme en France. Village fluvial, car le site est situé le long d’un fleuve qui se jette dans la mer à 3km de là. Il ne faut pas oublier qu’autrefois, tous les transports se faisaient en bateau.

L’endroit est à une douzaine de kilomètres du centre ville et facilement localisable. Il est pourtant en pleine campagne mais proche d’un axe routier important qui ne demande qu’à se développer.. L’ensemble est magnifique et fait plus de3 hectares, au milieu des rizières.

Lorsqu’on accède au séminaire, on s’attend à voir de jeunes prêtres.. Mais non, ici, il y a que des religieuses ! Le séminaire lui, a déménagé en 1968, et les bâtiments ont été confiés en 2012 à une nouvelle congrégation catholique diocésaine, « les Servantes de Jésus de la Miséricorde ». Plus de 140 jeunes sœurs et postulantes vivent ici. En à peine 10 ans d’existence, c’est impressionnant !

Les bâtiments font office de maison-mère provisoire, et de centre de formation. Beaucoup de religieuses se préparent à occuper des fonctions éducatives dans les jardins d’enfants des communautés catholiques.

L’accueil est chaleureux mais une seule sœur parle anglais. Aux heures d’ouverture, on peut faire le tour des bâtiments, se reposer dans le jardin magnifique. Il y a même une boutique souvenir. Les plus chanceux pourront visiter la chapelle. Tous les bâtiments sont dans un état impeccable.

La première implantation du séminaire date des années 1860, à la fin de la persécution des catholiques par le roi Tu Duc. Mais c’est aussi et surtout l’une des premières imprimeries catholiques du Vietnam, avec l’impression d’ouvrages en Quoc Ngu, la langue romanisée du vietnamien. Les arbres les plus anciens ont été plantés en 1892.

Les bâtiments actuels datent des années 20-30, avec un style en voute d’ogive, habituelle à l’époque. De nombreux missionnaires français sont passés par la.


Photo internet extraite du site https://quynhontrip.com/tieu-chung-vien-lang-song/

Ce bel endroit mérite quelques recherches de ma part ! À suivre donc !

Escapade à Quy Nhon ! Partie 2, le port

Le port de pèche de Quy Nhon est un endroit fascinant, une ruche en constante effervescente et surtout accessible aux visiteurs.


Entrée du port de pèche de Quy Nhon. A l’arrière, le port des marchandises

L’accès se fait par la rue Tran Hung Dao, en face du numéro 39. On arrive sur une jetée qui matérialise l’entrée du port de pèche.

Dans l’enceinte du port, à droite de l’entrée, on voit une myriade de petits bateaux qui transportent des passagers pour le port de Hai Minh et tous les sites autour. Les scolaires payent 10 kvnd par trajet, les touristes un peu plus..


Transport des passagers vers Hai Minh


Vente des poissons d’élevages encore vivants

Un peu plus loin, on avance sur la jetée.
Toute la journée, des bateaux très colorés, petits ou grands, ne font qu’entrer et sortir du port. Certains d’entre eux s’arrêtent à la jetée pour faire une provision de glace, d’eau et de provisions avant un départ prolongé en mer.


Chargement de la glace


Certains préfèrent la glace « pillée ».. les machines utilisées ont des « dents » de 7cm…

Sur cette même jetée, il y a aussi souvent un bateau qui transporte passagers et marchandises vers le port de Nhon Chau, l’ile de Cu Lao Xanh, située à 20km au sud de Quy Nhon. Hélas, il n’est pas autorisé à prendre des étrangers.


Le bateau pour l’ile de Cu Lao Xanh, transportant aussi des cercueils!

A l’intérieur du port, vers la gauche, on accède au marché de poissons. Les bateaux de pèches arrivent là pour décharger leur cargaison. C’est très rapide quand ils ont eu le temps de trier le poisson par catégorie, un peu plus long sinon.. C’est un ballet incessant dans un brouhaha et une agitation toute vietnamienne. Un bazar indescriptible qui vaut le détour !


Il est midi et pourtant encore beaucoup d’agitation… ici la « criée » est au sens littéral..

C’est mieux d’y aller le matin pour profiter du soleil pour faire des photos..

Apres 2 heures à observer les allers et venus, je suis allé en bateau à Hai Minh. La traversée prend une quinzaine de minutes, un peu plus si le bateau descend des passagers ailleurs.

Etonnement, le port de Hai Minh n’est accessible que par la mer. Comme tous les petits ports vietnamiens, c’est sale et d’un intérêt touristique limité. Mais on peut néanmoins marcher jusqu’en haut de la colline ou domine une immense statue de Tran Hung Dao, le héros vietnamien qui a, en 1288, chassé les envahisseurs mongols dans la bataille navale mémorable de Bach Dang.


Le port de Hai Minh, depuis la terrasse de la statue de Tran Hung Dao

Un peu plus loin, on peut descendre vers une jolie crique très ensoleillée. Au vue des restes de coraux, le snorkeling doit être valable à proximité.

Escapade à Quy Nhon ! Partie 1, la ville

Quy Nhon est sur la cote centrale du Vietnam, à 8 heures de train de Hué. La gare elle-même est Dieu Tri, à une dizaine de kilomètre de la ville.

Quy Nhon est une petite ville comparée à Hué. C’est surtout un port de pèche important et une baie magnifique entourée de collines verdoyantes et d’une cote rocheuse digne de la Bretagne du nord (le soleil et la chaleur en plus !). La plage fait plus de 4km de long…


Au port de pèche de Quy Nhon

Il y a peu de touristes étrangers ici. Et les touristes vietnamiens y sont présents seulement durant les vacances scolaires, de juin à aout. L’ambiance y est donc très locale. La plage longe toute la ville, c’est formidable. Les étudiants de l’université n’ont qu’à traverser la rue pour aller se baigner. Le soir, l’ambiance est familiale. C’est très différent des villes cosmopolites comme Danang ou Nha Trang.


Vue de la ville depuis la terrasse de l’hotel Anya

Comme partout dans les grandes villes au Vietnam, il y a une quantité astronomique de cafés.
Mais on retrouve le Vietnam traditionnel à travers la présence encore nombreuses d’échoppes sur les trottoirs. Au vietnam, depuis 15 ans, les municipalités font la chasse aux restaurants de rues qui envahissent les trottoirs. Ici, cela ne semble pas le cas. Du coup, il n’y a que l’embarras du choix pour se restaurer ! Ville portuaire, on peut déguster partout des fruits de mer, des oursins aux langoustes.. Avis aux amateurs !

Et Quy Nhon, c’est aussi la ville des Banh Xao, ces petites crêpes vietnamiennes riches en calamars ou en crevettes. On s’en régale avec un mesclun de salades locales et surtout la saveur des lamelles de mangues vertes. Chaque crêpe coute 10 kvnd (0.35 euros). Parfois, on peut aussi vous proposer des jus de légumes ou de fruits, c’est délicieux. Je n’oublierais pas la bière locale qui porte le nom de la ville.


Les Banh Xeo aux calamars avec la bière locale

Pour le petit déjeuner, on retrouve aussi des crêpes très légères (banh xeo vo), à base de riz ramolli durant la nuit. Elles sont dorées quelques secondes à la poêle pour leur donner une forme de crêpe. A 3 centimes d’euro la crêpe, on peut en profiter !


Les fameuses crepes pour le petit déjeuner..

Il y a 15 ans, il n’y avait aucune tour dans la ville. A présent, elles sont nombreuses, la plupart étant des hôtels de luxe. La société de construction et d’hôtels FLC est partout en ville. Son fondateur est réputé pour sa capacité à corrompre. Il dort à présent en prison.

Nul besoin de loger dans ces hôtels pour aller boire un verre au « skybar » ou prendre quelques photos d’en haut. J’ai testé les hôtels L’Amor (18 étages, piscine infinie superbe), Anya (24 étages) et surtout l’hôtel Grand Hyams, qui, avec ses 41 étages, est la plus haute tour de la ville. Le bar est en terrasse et la vue est panoramique.. L’hôtel ne compte que « 306 chambres » et, comme tous les autres, on se demande comment une telle capacité hôtelière peut exister.. Pour les photos, il faut mieux y aller vers 16h car les collines environnantes font disparaitre le soleil très vite..


Vue la partie sud ouest de la ville, depuis le haut de l’hotel Grand Hyams


Vers le port de Quy Nhon et la presqu’ile, en face

Pour éviter un service impersonnel, il vaut mieux choisir le homestay Song Suoi, la perle de Quy Nhon pour les étrangers en mal de rencontres. Ici, l’accueil est chaleureux, on y parle anglais parfaitement et la décoration est soignée. C’est à 200m de la plage et à proximité immédiate de tout commerce. Que demander de plus ?!

Apres la bouffe et les hôtels, il est temps de parler un peu culture et histoire. Pour les amateurs de vieilles pierres comme moi, on sera un peu déçu. Il n’y a plus aucune maison de l’époque française en ville. En revanche, les maisons de style modernistes (> 1960) sont assez courantes sans être exceptionnelles. L’un des bâtiments le plus ancien de la ville semble être la cathédrale catholique, construite en 1938.


Vue de la cathédrale de Quy Nhon, depuis les 41 étages de l’hotel Grand Hyams

Le musée de Quy Nhon est petit mais présente quelques pièces Cham de qualité. Pas facile de se concentrer sur les collections quand vous avez autour de vous 150 gamins des écoles qui n’ont qu’une question à vous hurler dessus « what’s your name ? ». Il faudrait quand même un jour apprendre autre chose aux enfants…


Sculpture Cham au musée local

Mais pour moi, le meilleur de la ville est son port !

Découvrir Hué avec un couple franco-vietnamien

Vous voulez découvrir Hué ? Si vous voulez comprendre le Vietnam d’aujourd’hui ou si vous êtes intéressé par l’un de mes thèmes de prédilections comme la culture locale, la période coloniale, l’histoire (hormis la guerre), l’architecture ou même le catholicisme, je peux vous aider à découvrir la ville et échanger avec vous. Attention, les étrangers ne peuvent être guides touristiques au Vietnam, il ne s’agit donc pas de visites guidées. Mais une ballade ou une simple rencontre avec un français passionné, marié à une vietnamienne et vivant à hué depuis plus de 10 ans. Envoyez-moi un email pour plus de précisions avec vos centres d’intérêt. Voyageurs individuels bienvenus car c’est plus facile pour la moto..

Et si vous voulez simplement en savoir plus sur notre vie ici et sur la culture locale, alors rencontrons nous au cours d’un repas.. Ma femme, de Hué depuis toujours et parlant bien français, et moi-même seront heureux de partager avec vous nos connaissances.

N’hésitez à nous contacter !

La magie des rizières en terrasse de Pu Luong

Pu Luong est un village situé à une centaine de kilomètres des villes de Thanh Hoa, Ninh Binh ou même Hanoi. Sa beauté réside dans de magnifiques rizières en terrasse situées au milieu de nombreux pics karstiques.. C’est pourquoi on parle de Pu Luong comme la « baie d’Halong terrestre des rizières ». Cerise sur le gâteau, Pu Luong est un territoire occupé par la minorité ethnique des Thai Noirs dont les maisons sont toutes sur pilotis… De quoi ravir les photographes et les amoureux de la nature..

Totalement inconnue du grand public il y a encore 5-6 ans, cette zone est sortie de l’ombre grâce à l’implantation d’un resort qui en a fait la promotion. Google Earth permet de découvrir l’étendue des rizières du ciel…

De notre coté, nous avons loué une moto à Ninh Binh et nous sommes allés à Pu Luong par les petites routes. Le trajet est magnifique mais nécessite un copilote armé d’un bon gps ! La route directe, que nous avons prise au retour, est rapide mais n’offre aucun intérêt particulier.
Après le pont qui passe sur le Song Ma, la route de Pu Luong offre une vingtaine de kilomètres très bucoliques, traversant des villages traditionnels Thai. La zone des rizières s’étend au moins sur 20km de long.

La grosse erreur serait de croire que nous sommes en altitude à Pu Luong. En fait, si les montagnes karstiques sont hautes, jusqu’à 1700 m d’altitude, la zone de Pu Luong est entre 100 et 400 mètres d’altitude. On ne vient pas ici pour trouver le frais en saison chaude, hélas… A notre passage, il faisait plus de 36 degrés, rendant impossible les ballades en journée.

Nous sommes allés à Pu Luong début juillet et nous sommes tombés un peu à la fin de la période du repiquage de la 2eme culture de riz. Il y a 2 récoltes de riz la bas, fin mai / début juin et fin septembre / début octobre.

Pour faire de la marche, la meilleure période semble être entre octobre et avril, lors de la saison sèche. Les mois d’été sont à proscrire tellement la chaleur vous accable. C’est aussi la saison des pluies.

Depuis que Pu Luong est sorti de l’anonymat, les resorts et homestays poussent comme des champignons. Actuellement, le plus populaire est le « Pu Luong HillSide Logde » avec sa magnifique piscine logée au cœur d’une rizière en terrasse. Je n’ai pas pour habitude de promouvoir des hôtels, mais les propriétaires, une famille Thai très dynamique, font leur maximum pour expliquer la culture locale et nous avons bien sympathisé avec eux. Combien de temps les « locaux » pourront ils tenir face aux investisseurs de hanoi ? toute la question est la, et la spéculation foncière actuelle fait craindre une bétonisation du lieu comme à Sapa.. Raison de plus pour y aller (très) vite !


La piscine du lodge…

En règle générale, il n’y a pas grand monde les jours de semaines. Mais les gens de Hanoi arrivent pour le week end et les prix y sont plus élevés.

Pu Luong est le nom de la destination, mais les rizières s’étendent bien sur sur plusieurs villages. Comme toujours au Vietnam, rien n’est fléché, il faut donc s’armer d’un gps pour arpenter les rizières et découvrir les villages environnants.

Les Thais sont très heureux de voir des touristes. Ils sont très souriants et se laissent facilement prendre en photo..

La terre est très riche à Pu Luong. Tout pousse facilement. Vous verrez aussi de nombreux arbres fruitiers. Evidemment, les prix sont bien meilleurs qu’en ville pour la production locale.


Maison traditionnelle Thai. Le vieux monsieur fait des hottes qu’il va vendre 1 euro…


L’intérieur d’une maison traditionnelle.

A la différence des minorités éthiques du nord Vietnam, les Thais ne portent plus leurs habits traditionnels au quotidien. Même au marché, vous ne verrez rien de pittoresque, à l’exception de quelques hottes.

Il y a un marché le jeudi et le dimanche à Pho Doan. On y trouve du tabac vendu en vrac, quelques fruits locaux, des escargots de la montagne et meme quelques fausses piastres. Quelques hottes traditionnelles y sont aussi vendues pour les locaux. Rien d’exceptionnel.