Rien de plus simple !
D’abord, même si la langue – le farsi – s’écrit en arabe, toutes les inscriptions utiles sont aussi en anglais : nom de rues, les musées, les directions. Certains mots sont d’ailleurs proches du francais, ce qui est pratique.
Ensuite, on circule en iran très facilement. La population – plus de 70 millions d’habitants – étant concentrée dans les villes (en dehors, c’est le désert), les liaisons sont très nombreuses, très économiques et dans des bus très modernes. Les routes elle-mêmes sont de très bonne qualité.
Question sécurité, c’est un pays extrémement sur. Aucune délinquance, aucune violence, aucune aggréssivité. Voyager seule pour une femme est tout à fait possible. Si si, vous avez bien lu !! Aucune contrariété de la part des autorités.
Question Hotel, le rapport qualité prix n’est pas excellent et trouver de bons hotels ou des hotels de charme n’est pas si façile. C’est le probléme des pays peu touristiques. En moyenne, nous avons dépensé 25 à 30 euros pour une chambre à deux lits. Parfois, c’est très bruyant. Les hotels recommandés par le Lonely sont souvent complets et les prix ont bien changé (mais nous n’avons jamais réservé à l’avance). A noter que la chambre est jamais faite pendant le séjour. En général, pas de serviettes de toilettes non plus (dans les guest houses). De même, la laundry est inhabituelle et coûte cher. Le linge n’est pas repassé !
Les iraniens adorent le camping et l’on trouve des espaces pour eux un peu partout. Mais c’est interdit pour les étrangers…

Globalement, le coût de la vie nous est très favorable. Tout est bon marché.
Point très positif : le prix des billets d’entrée des musées a considérablement baissé depuis 2005. Les billets sont tous à 5.000 irals, soit 0.40 euro. Comme il y a beaucoup de choses à visiter, c’est tant mieux.
Le pays étant toujours sous embargo, il est toujours impossible d’utiliser ses travellers ou de faire des retraits. Mais comme il ny a pas de vol, se promener avec des centaines d’euros n’est pas un souci. Des banques, en revanche, il y en a partout. Des changeurs aussi.

Coté « souvenirs » à ramener en France, nous avons fait l’erreur d’attendre le dernier jour, à Téhéran. La capitale étant peu touristique, il n’y a rien d’intéressant à acheter. Il faut donc acheter ses souvenirs au fur et à mesure. Notamment les cartes postales ! A noter qu’il n’y a pas de boite aux lettres à l’aéroport IKA.
On trouve à Téhéran des timbres de propagandes assez jolis ou des timbres de l’époque du Shah.

Le point le plus positif est la gentillesse des iraniens (voir article spécifique).
Attention, peu de cybercafés.
En dehors du tourisme culturel et d’aller à la rencontre des gens, il n’y a pas grand chose d’autre à faire. Ce n’est pas ici ou vous barboterez au bord d’une piscine, ni passerez du bon temps en terrasse de café. Ainsi, coté distraction, le sujet est simple : il n’y en a aucune (le soir). Nombreux cinémas, mais dernière séance à 19h.
Pour les drogués de café, il faudra prendre vos précautions : les petits déjeuners sont servis sans café (ou alors en supplément).
Globalement, nous avons eu un budget de 25 euros par jour et par personne. Voyager seul est évidemment plus onéreux.