Magellan, explorateur portugais au service de l’Espagne est le 1er européenà arriver aux Philippines en 1521. Commence alors l’époque coloniale espagnol. Le pays est dirigé par le lointain Mexique. Si les richesses escomptés font défauts, c’est en revanche une terre bénie pour les missionnaires. D’abord tête de pont pour l’évangélisation de la Chine et du Japon, les Philippines deviennent peu à peu un lieu d’influence considérable pour l’église catholique.
La résistance coloniale s’organise, notamment sous l’impulsion du « Don Quichotte » local, José Rizal, qui est exécuté en 1896. Il devient aussitôt le symbole de la lutte contre les Espagnols.
(La pays est riche en églises construites durant l’époque espagnole; ici, la basilique Santo Nino, à Cebu City, construite au 16eme siècle sur l’emplacement d’une relique apportée par les Espagnols.)
Les espagnols vendent l’archipel aux Etats Unis en 1898, mais les américains n’accordent pas pour autant l’indépendance. L’influence américaine s’étend à toutes les strates de la société philippine. En 1935, le pays bénéficie d’une certaine autonomie. Le Tagalog devient langue nationale.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, le pays est occupé par les Japonais. Les Philippins subiront massacres et atrocités. Le pays est finalement libéré en 1945 par le Général Mac Arthur après bien des difficultés. Le pays obtient son indépendance en 1946.
Le régime est démocratique, avec un systéme politique inspiré des Etats Unis. Le pays est marqué par le régime du Président Marcos qui gouverna le pays de 1965 à 1986.